Sous les pavés, la plage

Publié le par Pierre-Luc Fourier

Marcel Kittel (Argos-Shimano) s’impose lors de cette 10ème étape à Saint-Malo, sa deuxième victoire après celle inaugurale à Bastia. Une surprise, Froome reste en jaune.

 

http://www.lexpress.fr/pictures/1224/626899_l-allemand-marcel-kittel-a-droite-avec-andre-greipel-a-gauche-lors-du-sprint-de-la-10e-etape-le-9-juillet-2013-a-saint-malo.jpg

Le bon Marcel est donc le premier sprinteur à doubler la mise. Jusqu’ici partagée entre les pointures du sprint, les arrivées massives ne connaissaient pas de double vainqueur. C’est donc le grand format de chez Argos-Shimano qui remporte cette 10ème étape du championnat d’Allemagne, que dis-je, du Tour de France. Bah oui, parce que nos cousins germains commencent vraiment à nous mettre le doute à l’esprit : 1 Kittel, 2 Greipel. Les sujets d’Angela Merkel imposent leur « Diktat » sur les routes du Tour de France.

Avant de vous parler du contre-la-montre de demain, trois petites choses :

  • Carton rouge à ASO : c’est quoi cette arrivée ? Un virage à 100m de la ligne, une ligne droite pavée pour finir. Il ne fallait pas être devin pour connaitre la destinée de cette étape. Le sprint massif était inévitable ou presque. Encore heureux que le Bretagne ne nous ait pas honoré sa légendaire humidité.

 

  • Mark Cavendish n’est vraiment pas dans le coup. Le sprinter de l’Ile de Man subit beaucoup lors des arrivées massives. Son «  jump » habituel lui fait défaut quand il part de derrière. Sa seule victoire pour le moment était la conséquence d’un train parfait des Omega Pharma Quickstep. La réponse doit être formulée collectivement pour remettre le Cav sur de bons rails.

 

  • Dans les échappés victimes du jour, se trouvait le bon Luis Angel Mate de la Cofidis. L’occasion de m’apercevoir que nos amis du crédit en ligne n’ont pas décroché un seul bouquet sur le Tour depuis 2005 et David Moncoutié à Digne-les-Bains. Cofidis, allo quoi.

 

 

Demain les choses sérieuses reprennent déjà. Premier chrono individuel de ce Tour qui s’échouera au pied du Mont Saint Michel. Tout plat, plutôt court (33km), il devrait tomber, sans grand suspense, dans la collection de Tony Martin. Mais plus que la victoire d’étape, c’est évidemment la bataille du général qui va connaitre un nouveau tournant. La distance devrait limiter les écarts. En tout cas, il sera impératif pour les adversaires de Froome de ne pas concéder beaucoup plus d’une minute sur cette exercice à l’Anglais. Au-delà, le matelas jaune de Froomy commencerait à devenir confortable, équipiers ou non. Depuis le départ de la Grande Boucle, les scénarii avancés sont démontés les uns après les autres, nous réservant souvent de belles surprises. Une de plus au Mont Saint Michel ne serait pas de refus.

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